Conçu et dessiné en 1975 par Jean GRINVALDS avec la coopération de Jacques Calvel, l'Orion G-801 a été construit par l'auteur lui-même à titre privé, dans les années qui suivirent.
Le but était d'essayer une nouvelle formule d'avion de tourisme, afin d'améliorer les performances et accessoirement le confort.

Cet appareil regroupe des solutions technologiques modernes ( hélice propulsive, matériaux composites) qui apportent des avantages certains, vérifiés en vol depuis juin 1981. L'expérience accumulée par le prototype G-801 a servi à l'élaboration du G 802 qui a été diffusé en kit dans les années suivantes.
Bien que situé dans le haut de gamme des quadriplaces de voyage, cet avion moderne et performant est donc accessible à la construction amateur.
Ses qualités particulières et son esthétique réussis en font un appareil de réputation mondiale. L'ORION est un quadriplace de voyage à moteur central et à hélice propulsive.

(Proto du G-801 à Brienne en 1982, Jean Grinvalds tirant et Ch. Chauzit poussant)
La cellule est entièrement réalisée en matériaux composites : fibre de verre plus kevlar
et carbone localement, polyester ou epoxy, mousse de PVC etc...
Il comporte un train tricycle rétractable électriquement ou hydrauliquement(sortie manuelle de secours), ainsi que des volets électriques à fente et à recul.
Le moteur est un Lycoming 0.360 de 180 cv ou IO.360 de 200 cv. L'hélice propulsive tripale d'un diamètre 1m60, à pas réglable au sol ou à pas variable en vol.
La transmission moteur hélice bénéficie d'une très grande expérience en vol et se caractérise par la présence entre le moteur et l'arbre, d'un coupleur à poudre (sorte d'embrayage, "Flexidyne" de type Molt Taylor). Celui-ci a pour fonction de filtrer les résonances éventuelles de l'arbre en torsion et intervient comme limiteur de couple.
En fonctionnement normal, ce coupleur transmet 100% de la puissance.
La transmission est composée, en dehors de ce "Flexidyne", d'un embout coulissant,
d'un flector (ou deux), d'un arbre creux en acier (ou en carbone), d'un ou deux roulements arrières montés sur silent-blocks et supportant la poussée de l'hélice.Cette poussée s'effectue donc uniquement sur l'arrière du fuselage et non sur l'arbre ou sur le moteur.
Signalons enfin que Molt Taylor a démontré que, grâce à la présence du coupleur à poudre, l'hélice subit environ huit fois moins de contraintes que si elle était montée en prise directe sur le moteur.

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